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ABC albi "Recueil de textes choisis"

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Modérateurs : Primerose, daniel

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ABC albi "Recueil de textes choisis"

Message non lu par Tina » ven. 03 juin 2005, 1:42 am

Chers Oursons,
Je ne sais si comme moi vous aimez les beaux textes, les citations, les poèmes ou les belles chansons.
J'ouvre ici un nouveau forum et vous propose de jouer avec moi.
Chaque jour je viendrai poser un texte qui m'a ému, qui m'a inspiré ou simplement dont les paroles d'une chanson m'ont plues.
Ces textes, je les ai aussi choisis par rapport à nos émotions de malades et qu'ils semblaient pouvoir nous apporter quelque chose.
Si vous vous sentez inspirés à votre tour, ou si vous vous souvenez d'un poème, n¥hésitez pas à venir le poser sous mon texte. J'ai créé et illustré le "Recueil de textes choisis" et l'ai remis à Angela et Daniel. Votre texte sera ajouté au recueil à l'endroit de l'ABC qui correspond à la première lettre du titre.
Donnons nous 2 mois pour atteindre la lettre Z, à ce moment là, le jeu sera terminé.
Je suggère qu'une fois le "recueil" illustré et fini, nous le fassions imprimer et le mettions en vente au profit de l'association .... Qu'en pensez vous?
Pour commencer et pour exemple je vous soumets 3 textes.

Pour trouver les paroles de chansons françaises vous pouvez vous rendre sur http://www.paroles.net

Je vous souhaite à tous une excellente nuit.
Tina.

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Message non lu par Tina » ven. 03 juin 2005, 1:49 am

Voici deux textes de mon "Prophète" préféré: Khalil Gibran et une belle chanson de Michèle Torr

A comme AMOUR :
Líamour est un mot de lumière, écrit par une main de lumière, sur une page de lumière. (Khalil Gibran)


¿ MI VIE
Quand on a dix sept ans on est tous éternels on peut marcher sur l'eau on peut braver le ciel
Mais quand on a connu des joies et des épreuves, vu se couper des ponts et s'élargir des fleuves
Intimement mêlés l'eau pure des projets l'eau trouble des regrets dans nos larmes avalées.
A MI VIE
Quand on sait ce que l'on sait qu'on a été griffé qu'on a été br?lé PAR DIFFERENTS SOLEILS
A MI VIE
TOUT RESTE A DIRE, TOUT PEUT REVENIR, TOUT PEUT SE DONNER, TOUT RECOMMENCER
A mi vie, je sais bien d'où je viens et je veux être bien et n'ai besoin de rien autant que d'être aimée.
Et quand je dis je t'aime, je dis vraiment je t'aime dans l'amour retrouvé,
Dans l'amitié aussi
A MI VIE
La ou je suis, un grand bout de chemin est déjà accompli mais je me sens plus forte et plus femme aujourd'hui
Des amis sont partis mais d'autres sont venus et je sais écouter me parler l'imprévu.
Bien des petites joies sont devenues pour moi comme autant de merveilles, d'après-midis d'abeilles.
A MI VIE
Quand on sait ce que l'on sait qu'on a été griffé, qu'on a été br?lé, par différents soleils.
A MI VIE
TOUT RESTE A DIRE, TOUT PEUT REVENIR, TOUT PEUT SE DONNER, TOUT RECOMMENCER
A mi vie, je sais bien d'où je viens, et je veux être bien et n'ai besoin de rien autant que d'être aimée.
Et quand je dis je t'aime, je dis vraiment je t'aime dans l'amour retrouvé
Dans l'amitié aussi
Et celui qui me dit ne va pas prendre froid.
Celui que j'espérais que je n'attendais pas ... est-ce que c'est toi ?
A mi vie Ö Là où je suis. (chanté par Michèle Torr) (Paroles et Musique: Pierre Grosz, Gérard Daguerre 1993 "A mi vie")

A comme AMITI… :
Líamitié est toujours une douce responsabilité, jamais une opportunité. (Khalil Gibran)

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B comme

Message non lu par Tina » ven. 03 juin 2005, 9:47 pm

B. comme BONHEUR :

Le bonheur est le résultat de m?rissement intérieur. Il dépend de nous seul au prix díun travail patient, poursuivi de jour en jour.
Le bonheur se construit, ce qui exige de la peine et du temps. A long terme, le bonheur et le malheur sont donc une manière díêtre ou un art de vivre.(Mathieu Ricard)

Bonne nuit et à demain.
Tina

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Message non lu par Tina » sam. 04 juin 2005, 7:01 pm

Aujourd'hui c'est au tour de la lettre C
Deux beaux textes qui nous concernent et peuvent nous aider à réfléchir sur comment utiliser nos émotions.

C comme CONFLIT :
Tout conflit commence par des pensées de peur, díanimosité et díagression qui croissent dans líesprit de quelques-uns puis se propagent comme un feu dans des herbes sèches.
Le seul antidote à de telles aberrations consiste à prendre la pleine mesure des souffrances díautrui. (Matthieu Ricard)


C Comme COMPASSION :
La compassion véritable consiste à nous aimer nous-même, à respecter nos besoins, nos limites et nos capacités réelles.
La compassion envers nous-même nous donne le pouvoir de transformer le ressentiment en pardon, la haine en amitié et la peur en respect pour tous les êtres. (Jack Kornfield)

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Message non lu par Danielle » dim. 05 juin 2005, 11:22 am

Merci Tina pour ce recueil, mais alors là tu me prends de court, ça va vraiment trop vite , j'essaierai d'apporter ma pierre en cours de route en revenant en arrière sur des lettres précédentes peut être ( est ce autorisé ???). la seule que j'ai aujourd'hui sous la main n'est pas encore du jour ( lettre l comme larmes) je la mets en réponse à ton courrier sur les émotions
=D>

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Message non lu par Tina » dim. 05 juin 2005, 12:14 pm

Je t'ai déjà chipé ta citation pour la mettre à la lettre L comme larmes.
Pour ma part je suivrai l'ordre alphabétique. Mais je laisse aux uns et aux autres la liberté de venir poser ses textes dans le désordre. Je les replacerai ensuite dans le recueil.
Ce serait bien si notre webmaster nous permettait de voir le recueil sur le site et de le voir évoluer disons de semaine en semaine.
Qu'en pensez vous les oursons ???? [-o<
Ce soir je mettrai la lettre D. comme ..... Douleur ..... ou Doute ..... ou Désir .... y aura t-il quelqu'un pour m'aider ?

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Message non lu par Tina » dim. 05 juin 2005, 7:09 pm

D. comme DOULEUR :
Penchez-vous sur votre douleur comme sur un enfant que vous voudriez doucement réconforter. (Jack kornfield)

comme D…CLARATION :
Je déclare l'état de bonheur permanent
Et le droit de chacun à tous les privilèges.
Je dis que la souffrance est chose sacrilège
Quand il y a pour tous des roses et du pain blanc.
Je conteste la légitimité des guerres,
La justice qui tue et la mort qui punit,
Les consciences qui dorment au fond de leur lit,
La civilisation au bras des mercenaires.
Je regarde mourir ce siècle vieillissant.
Un monde différent renaîtra de ses cendres
Mais il ne suffit plus simplement de l'attendre :
Je l'ai trop attendu. Je le veux à présent.... (Georges Moustaki)

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Message non lu par angela » dim. 05 juin 2005, 9:41 pm

Nous pouvons remplir l'abcdaire au fur et à mesure car il faut du temps ....

Voici une modeste contribution :

A comme Amitié

´ Líamitié est à líhomme ce que les ailles sont à líoiseau ; elle lui permet de síélever au dessus de la poussière du sol. ª Zenta Maurina

´ Ma patrie se trouve là où sont mes amis ª Reiner Maria Reilke

´ Cíest sans doute pourquoi mon ami, jíai un tel besoin de ton amitié. Jíai soif díun compagnon qui, au dessus des litiges de la raison, respecte en moi le pèlerin de ce feu là. (Ö) Au dessus de mots maladroits, au des raisonnements qui me peuvent tromper, tu considères en moi simplement líhomme. (Ö) Mon ami, jíai besoin de toi comme díun sommet où líon respire ª Antoine de Saint-Exupéry - Lettre à un otage.

´ Ton véritable ami níest pas celui qui te tend le miroir des flatteries dans lequel ton regard se complaît. Ton véritable ami est celui qui te montre tes défauts, et tíaide à les effacer avant que les ennemis ne les découvrent ª Christian Dietricht Grabbe

C comme Chemin ?

´ Nul ne peu atteindre líaube quíen passant par le chemin de la nuit ª Khalil Gibran

M pour médecin ou maladie ?

´Il y a des médecins pour soigner le cúur, des médecins pour soigner les dents, des médecins pour soigner le foie, mais qui soigne le malade ? ª Sacha Guitry

´ Je ne sais plus quoi faire : jíai consulté deux médecins. Le premier veut míenvoyer à Pau pour une maladie de foie. Le second à Foix pour une maladie de peau. ª Francis Blanche

R pour Rêve

´ Ton devoir réel est de sauver ton rêve ª Amadeo Modigliani

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Message non lu par Tina » lun. 06 juin 2005, 10:59 am

Superbes tes citations. Merci de nous les faire partager.
Je les ai ajoutées à leur place dans l'abécédaire. :P

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Message non lu par Tina » lun. 06 juin 2005, 8:53 pm

E. comme »V»NEMENT :
Chaque événement, chaque situation dans laquelle vous vous trouvez a toujours une valeur positive, même les drames, même les tragédies, même le coup de foudre dans un ciel serein. (Arnaud Desjardins)

Une jolie chanson de NADIYA (extraite de "Changer les choses")
ECOUTE MA PRI»RE:
Mais comment être tendre
Quand tu te sens à bout
Comment se faire comprendre
Quand tout te semble flou

Dans ce monde high-technic
Fait pour nous rapprocher
Souffle un vent de panique
J'ai besoin de parler

Est-ce si difficile
De trouver quelqu'un
Qui l‚che son mobile
Pour me prendre la main

Ecoute ma prière
Avant qu'elle ne s'envole
Je cherche des gens sincères
Qui m'aiment et me consolent
Quand je me sens seule sur Terre
Et que dans mon coin je m'isole
J'ai besoin de lumière
Ecoute ma prière

Mais comment être douce
Quand la douceur n'est plus
Ce stress qui te repousse
Est maintenant revenu

Est-ce si difficile
De trouver quelqu'un
Qui l‚che son mobile
Pour me prendre la main

Ecoute ma prière
Avant qu'elle ne s'envole
Je cherche des gens sincères
Qui m'aiment et me consolent
Quand je me sens seule sur Terre
Et que dans mon coin je m'isole
J'ai besoin de lumière
Ecoute ma prière
bis ...

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Message non lu par Danielle » mar. 07 juin 2005, 7:14 am

M comme malheur
" Pour qu'un malheur puisse devenir "merveilleux" , il faut savoir s'ouvrir, ouvrir son coeur aux autres. Alors on reçoit ! Sinon on risque de se rapetisser jusqu'à la mort" Johanne de Montigny


S comme santé
"Tant que j'ai cherché la santé, j'ai peiné en faisant toutes sortes de contorsions et de considérations psychologiques . Le jour où j'ai compris qu'il s'agissait de retrouver la joie de vivre toute ma perspective a changé." Guy Corneau " la guérison du coeur"

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Message non lu par angela » mar. 07 juin 2005, 7:23 pm

M comme maître, maîtrise de soi ...

Un jour dans le Japon féodal, un maître de la cérémonie du thé faisait une course au marché lorsquíil bouscula un samurai au caractère impossible. Celui-ci exigea immédiatement réparation pour ´ líinsulte ª sous la forme díun duel à mort.
Le maître de thé se trouvait dans líincapacité de refuser ce duel, bien quíil níe?t aucune connaissance du maniement du sabre. Il demanda síil pouvait remplir ses obligations de la journée avant de rencontrer le samurai en duel. Ils se mirent díaccord pour se retrouver en fin díaprès midi dans un verger tout proche.
Ayant fini ses courses de bonne heure, le maître de thé alla rendre visite à Miyamoto Musachi, peintre et manieur de sabre célèbre. Il mit Maître Myamoto au courant de sa situation, et lui demanda síil pouvait lui enseigner comment se comporter afin de mourir dignement.
´ Voilà une requête peu commune ª répondit Maître Miyamoto, ´ mais je vous aiderai si je le peux ª. Intrigué par le sang-froid apparent du petit homme qui se tenait devant lui, Miyamoto lui demanda quel art il pratiquait.
´ Je sers le thé ª, répondit il.
´ Excellent ! Alors servez moi du thé ª dit Miyamoto.
Sans hésiter, le maître du thé sortit ses ustensiles díun sac et, avec une concentration et une sérénité extrêmes, se mit à exécuter la cérémonie raffinée et intériorisée consistant à préparer, servir et apprécier le o-cha, le thé vert.
Myamoto fut impressionné par le sang froid manifeste de cet homme, au seuil de la mort. Le maître du thé níéprouvait apparemment aucune peur face au destin qui líattendait díici quelques heures. Il concentrait toute son attention sur la beauté de líinstant présent.
´ Vous savez díores et déjà comment mourir dignement ª, lui dit Miyamoto, ´ mais vous pourriez faire ceci Ö ª Et il instruisit en détail sur la façon de mourir honorablement, en ajoutant que ´ tout cela finirait probablement par la mort des deux hommes ª.
Le maître de thé síinclina et remercia le maître díarmes. Il rangea soigneusement ses ustensiles et se rendit au duel.
Il aperçu le samouraï qui líattendait impatiemment, pressé díen finir avec cette exécution insignifiante. Le maître de thé s'approcha du samouraï, posa ses ustensiles par terre aussi délicatement qu síil síétait agi díun petit enfant ñ comme síil était certain de les reprendre peu de temps après. Puis, ainsi que Miyamoto le lui avait suggéré, il síinclina courtoisement devant le samouraï, aussi calmement qu síil s'apprêtait à lui servir du thé. Ensuite, il leva son sabre avec une seule pensée en tête ñ frapper le samouraï, peu importe où.
Alors quíil se tenait là, le sabre dressé, líesprit concentré, il vit le samouraï écarquiller les yeux díétonnement, puis de perplexité, ensuite de respect et enfin de peur. Le samouraï ne voyait plus devant lui un petit homme faible ; il voyait maintenant un guerrier intrépide, un adversaire invincible qui avait maîtrisé la peur de la mort. Dans le sabre dressé au-dessus de la tête du maître de thé, rougeoyant dans les derniers rayons de soleil, le samurai vit sa propre mort.
Il hésita un instant, puis abaissa son sabre et inclina la tête. Il implora ce petit maître de thé díaccepter ses excuses, et ce dernier devint son maître dans líart de vivre sans sa peur.
Sortant des buissons derrière lesquels il síétait caché, Miyamoto síétira avec plaisir, baillant comme un chat. Un large sourire aux lèvres, il se gratta la nuque, fit un demi-tour et síen fut chez lui pour prendre un bain chaud, un bol de riz et pour se plonger dans un sommeil sans rêves.


Les maîtres díun art quelconque ont en fait maîtrisé les principes profonds de tous les arts parce quíils ont appris à se maîtriser eux-mêmes. Dominant à la fois leurs esprits et leurs muscles, ils font preuve de force, de sérénité et de courageÖ.. leurs décisions sont le fruit de líéquilibre de la raison, de líintuition et de líinstinct. Cíest pourquoi leurs décisions sont toujours ´ bonnes ª, naturelles et appropriées. Ö

Dan Millman ñ Líathlète intérieur

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Message non lu par Tina » mar. 07 juin 2005, 10:04 pm

F. comme FATIGUE:

Fatigue,
C'est la fatigue, qui me vertige et je tombe.
Fatigue,
C'est la fatigue qui me dérive, vagabonde
Mais qu'est-ce qui m'arrive ?
O? va-t-il, ce train ? J'ai perdu la rive qui s'efface au loin. Vos voix qui s'éloignent m'éloignent de tout.
Je crie en silence mais personne ne vient. Mais Qu'est-ce qui m'arrive ?
Nausée, j'ai la nausée dans la lourdeur d'un ciel qui me plombe. Je cherche mon chemin
Mais c'est fatigue dans ma tête. Embrumée, je tourne dans le vide
Mais O? me poser ?
Je sombre en silence. Je tombe en eaux troubles.
Diffuse, ma pensée confuse se cogne
Et j'ai mal, J'ai peur,
Dans ma fatigue. Arrêtez ce train qui m'emporte, qui m'emporte au loin dans ma fatigue,
Fatigue.( Barbara)

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Message non lu par Danielle » mer. 08 juin 2005, 3:02 pm

Très connus mais toujours vrais à mon sens au delà des religions et des croyances

H comme Homme

Tu seras un homme, mon fils.

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et, sans dire un seul mot te remettre à b‚tir
Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir.
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre.
Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter les sôts,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot.
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi.
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître
Penser, sans n'être qu'un penseur.
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant.
Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front.
Si tu peux conserver ton courage et ta tête,
Quand tous les autres la perdront.
Alors, les rois, les dieux, la chance et la victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les rois et la gloire,
Tu seras un homme, mon fils.

Rudyard Kipling


R comme Rêve

Martin Luther King - Jíai fait un rêve

...je fais pourtant un rêve. Cíest un rêve profondément ancré dans le rêve américain. Je rêve que, un jour, notre pays se lèvera et vivra pleinement la véritable réalité de son credo : "Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes que tous les hommes sont créés égaux."

Je rêve que, un jour, sur les rouges collines de Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires díesclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.

Je rêve que, un jour, lí…tat du Mississippi lui-même, tout br?lant des feux de líinjustice, tout br?lant des feux de líoppression, se transformera en oasis de liberté et de justice. Je rêve que mes quatre petits enfants vivront un jour dans un pays où on ne les jugera pas à la couleur de leur peau mais à la nature de leur caractère. Je fais aujourdíhui un rêve !

...
Je rêve que, un jour, tout vallon sera relevé, toute montagne et toute colline seront rabaissés, tout éperon deviendra une pleine, tout mamelon une trouée,...

V comme vie

La Vie est une chance, saisis-la.
La Vie est beauté, admire-la.
La Vie est béatitude, savoure-la.
La Vie est un rêve, fais-en une réalité.
La Vie est un défi, fais-lui face.
La Vie est un devoir, accomplis-le.
La Vie est un jeu, joue-le.
La Vie est précieuse, prends-en soin.
La Vie est une richesse, conserve-la.
La Vie est amour, jouis-en.
La Vie est un mystère, perce-le.
La Vie est promesse, remplis-la.
La Vie est tristesse, surmonte-la.
La Vie est un hymne, chante-le.
La Vie est un combat, accepte-le.
La Vie est une tragédie, prends-la à bras-le-corps.
La Vie est une aventure, ose-la.
La Vie est bonheur, mérite-le.
La Vie est la Vie, défends-la.
Mère Thérésa

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Message non lu par Tina » mer. 08 juin 2005, 11:00 pm

G. comme GRIS :
Le jour où le ciel est gris, le soleil nía pas disparu à tout jamais.
(Arnaud Desjardins)


comme G…N…ROSIT… :
La générosité níest pas me donner ce dont jíai davantage besoin que vous, mais cíest me donner ce dont vous avez plus besoin que moi.
(Khalil Gibran)

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