Bonjour,
Mon fils, a été diagnostiqué il y a peu.Le parcours fut long et difficile.Entre les batailles incessantes,pour pousser les médecins à prendre son état en considération, les douleurs quotidiennes à la vésicule,la fatigue intense , un replis sur lui quasi-total et autre désagréments qu'on ne compte plus,on a décidé avec le médecin généraliste de le mettre sous anti-dépresseur(fluoxétine).Cela ne pose-t-il pas de problème pour son foie????
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cholangite sclérosante primitive et anti depresseurs
Modérateurs : Primerose, daniel
Re:cholangite sclérosante primitive et anti depresseurs
personne ne prend donc d'anti- depresseurs?
Re:cholangite sclérosante primitive et anti depresseurs
Coucou Siant.
Personnellement, je pense que les anti-dépresseurs ne sont pas recommandés pour le foie. La déprime fait partie de nos maladies parce que l'on se pose beaucoup trop de questions. Il y a d'autres moyens que les anti-dépresseurs et pour moi ce n'est pas la solution. Ca risque de le fatiguer encore plus, plutôt qu'autre chose. Déjà, il faut qu'il se change les idées, faire un sport, ne pas lui parler tout le temps de la maladie et il est jeune, je pense qu'il n'y a pas de souci, ça ira. C'est un spécialiste qu'il faut aller voir, ou un professeur. Aujourd'hui, avec tous les progrès, il y a des solutions et des traitements adaptés à ce type de maladie. Après, comme je le dis toujours, il faut l'apprivoiser.
Ca va aller, positiver c'est très important et je sais de quoi je parle.
Personnellement, je pense que les anti-dépresseurs ne sont pas recommandés pour le foie. La déprime fait partie de nos maladies parce que l'on se pose beaucoup trop de questions. Il y a d'autres moyens que les anti-dépresseurs et pour moi ce n'est pas la solution. Ca risque de le fatiguer encore plus, plutôt qu'autre chose. Déjà, il faut qu'il se change les idées, faire un sport, ne pas lui parler tout le temps de la maladie et il est jeune, je pense qu'il n'y a pas de souci, ça ira. C'est un spécialiste qu'il faut aller voir, ou un professeur. Aujourd'hui, avec tous les progrès, il y a des solutions et des traitements adaptés à ce type de maladie. Après, comme je le dis toujours, il faut l'apprivoiser.
Ca va aller, positiver c'est très important et je sais de quoi je parle.
Re:cholangite sclérosante primitive et anti depresseurs
Tout ce que nous ingérons passe obligatoirement par le foie; en conséquence tout médicament "fatiguera" plus ou moins le foie en fonction de la chimie qui le compose.
Pour ce qui des anti-dépresseurs, je n'ai pas d'information particulière concernant leur plus ou moins grande agressivité sur le foie: c'est à voir avec le spécialiste comme dit Françoise; par contre si le médecin a prescrit des antidépresseurs , c'est que le malade est soit vraiment déprimé soit est dans un état dépressif.
Cet état est fréquent pour "nos" maladies; l'expérience montre que beaucoup de malades ont connu cet état pendant un temps plus ou moins long avant de pouvoir surmonter cet état. Notre site et notre forum sont là justement pour contribuer à ce que chacun puisse petit à petit "apprivoiser" la maladie , terme que Françoise et moi aimons utiliser pour caractériser ce fait que le malade finit par "vivre avec sa maladie" , à ses côtés, comme une compagne, parfois encombrante, mais que le malade arrive la plupart du temps à "réduire au silence" …
Mais ce n'est sans doute pas suffisant pour de nombreuses personnes.
En effet les deux enquêtes sur le vécu des malades réalisées par notre association ALBI en 2005 et 2010/2011 nous ont montré que l'aspect psychologique du malade était un problème important de la vie des malades et très peu pris en compte.
Cela nous a amené dès 2012 en lancer avec l'équipe de psychologues de la santé de l'Université PARIS-DESCARTES une étude sur le vécu psychologique des malades. lors d'un premier rapport d'étape fait en 2013, l'étude montre que plus de 38% des malades atteints de CBP, CSP, et HAI sont soit déprimés soit vivent un état dépressif.
Or, il est important que les malades retrouvent un équilibre psychologique afin que leur vie continue , certes avec la maladie, puisqu'à ce jour on n'en guérit pas, mais en leur permettant le plus possible au quotidien de mettre entre parenthèse la maladie et VIVRE….
Pour cela s'activer, se consacrer à divers "hobbies", travailler , faire du sport lorsque cela est possible, sont d'excellents moyens d'évacuer les peurs et angoisses liées à la maladie.
Néanmoins, si on n' arrive pas seul même avec l'aide de son entourage à surmonter cet état dépressif, pourquoi ne pas se faire aider par un psychologue?
Pour ce qui des anti-dépresseurs, je n'ai pas d'information particulière concernant leur plus ou moins grande agressivité sur le foie: c'est à voir avec le spécialiste comme dit Françoise; par contre si le médecin a prescrit des antidépresseurs , c'est que le malade est soit vraiment déprimé soit est dans un état dépressif.
Cet état est fréquent pour "nos" maladies; l'expérience montre que beaucoup de malades ont connu cet état pendant un temps plus ou moins long avant de pouvoir surmonter cet état. Notre site et notre forum sont là justement pour contribuer à ce que chacun puisse petit à petit "apprivoiser" la maladie , terme que Françoise et moi aimons utiliser pour caractériser ce fait que le malade finit par "vivre avec sa maladie" , à ses côtés, comme une compagne, parfois encombrante, mais que le malade arrive la plupart du temps à "réduire au silence" …
Mais ce n'est sans doute pas suffisant pour de nombreuses personnes.
En effet les deux enquêtes sur le vécu des malades réalisées par notre association ALBI en 2005 et 2010/2011 nous ont montré que l'aspect psychologique du malade était un problème important de la vie des malades et très peu pris en compte.
Cela nous a amené dès 2012 en lancer avec l'équipe de psychologues de la santé de l'Université PARIS-DESCARTES une étude sur le vécu psychologique des malades. lors d'un premier rapport d'étape fait en 2013, l'étude montre que plus de 38% des malades atteints de CBP, CSP, et HAI sont soit déprimés soit vivent un état dépressif.
Or, il est important que les malades retrouvent un équilibre psychologique afin que leur vie continue , certes avec la maladie, puisqu'à ce jour on n'en guérit pas, mais en leur permettant le plus possible au quotidien de mettre entre parenthèse la maladie et VIVRE….
Pour cela s'activer, se consacrer à divers "hobbies", travailler , faire du sport lorsque cela est possible, sont d'excellents moyens d'évacuer les peurs et angoisses liées à la maladie.
Néanmoins, si on n' arrive pas seul même avec l'aide de son entourage à surmonter cet état dépressif, pourquoi ne pas se faire aider par un psychologue?
Daniel
secrétaire de l'association ALBI, modérateur du forum
secrétaire de l'association ALBI, modérateur du forum
Re: cholangite sclérosante primitive et anti depresseurs
Bonjour et meri à tous
Je suis nouvelles et j'ai des perturbations apathiques minima depuis 2011. En approfondissant mes prises de sang j'ai des anticorps Sp100 très élevés 1/5250 mais pas de M 2 Est-ce cela la cholangite Sclérosante. Je suis également déprimée. Merci de bien vouloir me répondre car je suis au début de tout ces problèmes de santé sans beaucoup d'explication? Pas encore de biopsie je dois perdre 3 kgs et revoir mon hepatho dans 3 mois.
Je suis nouvelles et j'ai des perturbations apathiques minima depuis 2011. En approfondissant mes prises de sang j'ai des anticorps Sp100 très élevés 1/5250 mais pas de M 2 Est-ce cela la cholangite Sclérosante. Je suis également déprimée. Merci de bien vouloir me répondre car je suis au début de tout ces problèmes de santé sans beaucoup d'explication? Pas encore de biopsie je dois perdre 3 kgs et revoir mon hepatho dans 3 mois.
Re: cholangite sclérosante primitive et anti depresseurs
Bonjour Daniel ,j'aimerais prendre connaissance du compte-rendu cette enquête si cela est possible! Il me semble évident que nos maladies ont un impact puissant sur notre psychisme; on peut très bien être équilibré et vivre des épisodes de déprime , puis ça s'en va et ça revient comme disait Cloclo..je suis bien d'accord qu'il faut avoir des hobbies, continuer à travailler, bref VIVRE malgré tout. C'est une autre façon de voir la vie, une réajustement permanent de ce nous sommes ..pas mal le défi juste un peu fatigant parfois!
Pour ce qui est de la thérapie, il faut juste trouver le bon psy, capable d'empathie, connaissant à fond les subtilités du fonctionnement psychologique ,et là ce sera un excellent support !!
Pour ce qui est de la thérapie, il faut juste trouver le bon psy, capable d'empathie, connaissant à fond les subtilités du fonctionnement psychologique ,et là ce sera un excellent support !!