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URSO - monographie du produit

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Francine
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URSO - monographie du produit

Message non lu par Francine » mer. 16 mai 2007, 11:44 pm

Bonjour à vous,

Pour celles qui veulent en savoir un peu plus sur l'URSO, j'ai trouvé cette monographie. Peut-être était-elle déjà sur le site d'Albi!

Il s'agit d'une lecture facile et instructive.

http://www.axcan.com/pub/pdf/urso_fr.pdf

Salutations,

Francine

alexandra

Message non lu par alexandra » jeu. 17 mai 2007, 8:58 am

Merci Francine d'être présente.

Voici un message prometteur (que j'ai récupéré d'un autre poste) de Philippe pour compléter la monographie de l'ursochol:

"Gastroenterology. 2005 Feb;128(2):297-303. Related Articles, Links

The effect of ursodeoxycholic acid therapy on the natural course of primary biliary cirrhosis.

Corpechot C, Carrat F, Bahr A, Chretien Y, Poupon RE, Poupon R.

Background & Aims: We used a multistate modeling approach to assess the effect of ursodeoxycholic acid (UDCA) therapy on the natural course of primary biliary cirrhosis (PBC), which remains controversial. Methods: Our population included 262 patients with PBC who had received 13-15 mg/kg UDCA daily for a mean of 8 years (range, 1-22 years). Data were analyzed using a multistate Markov model, with histologic stage progression, death, and orthotopic liver transplantation (OLT) as main end points. Survival without OLT was compared with that predicted by the updated Mayo model and with the expected survival in the control population. Results: Forty-five patients developed cirrhosis, 20 underwent OLT, and 16 died by the censor date. Ten deaths were due to liver disease. The overall survival rates were 92% at 10 years and 82% at 20 years. Survival rates without OLT were 84% and 66% at 10 and 20 years, respectively, which were slightly lower than the survival rate of an age- and sex-matched control population (relative risk [RR], 1.4; P = .1) but better than the spontaneous survival rate as predicted by the updated Mayo model (RR, .5; P < .01). The survival rate of patients in stage 1 and 2 was similar to that in the control population (RR, .8; P = .5), whereas the probability of death or OLT remained significantly increased in treated patients in late histologic stages (RR, 2.2; P < .05). Conclusions: Treatment with UDCA alone normalizes the survival rate of patients with PBC when given at early stages. However, there is a continued need for new therapeutic options in patients with advanced disease.
PMID: 15685541 [PubMed - in process]

les conclusions sont favorables à l'utilisation de l'ursolvan surtout lors des premiers stades de la maladie. Pris dès le début de la maladie, il normalise le taux de survie du patient"

J'y rajoute également ici l'exposé et le film sur l'ursochol (Prof. Poupon):

Voici un article du Prof. Poupon. Article dans lequel il explique, les différentes applications de l'ursochol (Déluran).

Pour la vidéo, il faut cliquer sur Conférence-life:

http://www.fmcgastro.org/default.aspx?page=336

NB:
- Dans un autre poste, il y a des témoignages sur l'urso et la grossesse, l'action de l'urso et le dosage de l'urso.
- la revue "le point sur la recherche" ( au début de ce site) fait le point sur l'efficacité de l'urso sur la choléstase dans le cadre d'une grossesse"

Alexandra. :-P
Dernière modification par alexandra le dim. 24 juin 2007, 11:45 am, modifié 1 fois.

alexandra

Message non lu par alexandra » jeu. 21 juin 2007, 7:32 pm

Francine et Lisette et les autres: Quelques infos sur l'urso:

http://www.angh.org/ndl_df_cbp_trtfond.htm

Alexandra.

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Message non lu par Francine » jeu. 21 juin 2007, 10:14 pm

Bonjour Alexandra, Lisette, Mumu, Pascale et les autres,

Alexandra, encore merci, j'apprécie ce genre de lecture, je suis curieuse et j'aime essayer de comprendre les choses.

Crois-tu que nous avons les mêmes médicaments (antibiotiques ou autres) au Canada qu'en France. Exemple : Cipro, Levaquin, etc.

En passant, c'est agréable, j'ai l'impression que Lisette et toi avez fait bouger le forum ces derniers jours. De même que la venue de Pascale qui semble connaître son dossier médical drôlement mieux que moi.

Lisette, Mumu et les autres canadiennes, je ne sais pas si vous êtes d'accord avec moi, mais en France les patients semblent plus informés de leurs cas et possèdent leurs données de dossiers médicaux.

Est-ce le cas ou juste une impression. Pour ma part, je n'ai jamais demandé copie des données de mon dossier et je croyais même que cela ne se faisait pas. Éclairez-moi que je me réveille.

Amitiés,

Francine

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Message non lu par daniel » jeu. 21 juin 2007, 10:39 pm

Hello Francine;

Pour ce qui est des médicaments, je crois que dans les pays occidentaux développés nous avons la chance immense d'avoir une excellente panoplie de médicaments soit identiques soit équivalents.
Pour des raisons diverses qui sont souvent des questions de marketing et de concurrence, les noms des médicaments ne sont pas les mêmes , mais ce qui importe ce sont les principes actifs.

Par contre pour ce qui est des dossiers médicaux , la législation en France a beaucoup fait de progrès afin que les droits du malade soient préservés et respectés .
Par exemple les analyses, les dossiers médicaux sont intégralement accessibles par le malade et un hôpital ou une clinique qui refuserait de communiquer ces informations se mettrait automatiquement en faute et serait condamnée au cas où le malade saisirait le tribunal.

Toutefois connaître tous les éléments de son dossier est une chose , mais interpréter dans sa totalité son contenu est une autre affaire.
Sauf cas d'espèce , les malades ne sont pas des médecins, et qui plus est pour ce qui concerne "nos " maladies rares , seuls des spécialistes chevronnés bien au fait de ces maladies peuvent interpréter convenablement toutes les données cliniques, chimiques et biologiques de ces dosssiers.
Il nous faut donc interroger nos médecins afin qu'ils "décodent" pour nous ce que leur inspirent nos analyses.
A force, on finit par " capter" quelques bribes de connaissances concernant nos analyses mais attention à ne pas nous surestimer en tentant de faire nous mêmes avec nos connaissances très partielles et très superficielles des interprétations qui peuvent être complètement erronées.
Questionner son spécialiste chaque fois que l'on ne comprend pas telle ou telle chose , ou lorsque l'on a des craintes, oui , mais tenter d'entrer dans une sorte de "compétition" avec lui ou émettre des doutes sur ses avis en se basant sur des certitudes que nous aurions acquises sans en avoir toutes les compétences serait à mon sens dangereux.
Bien se soigner c est faire un travail d'équipe entre le corps médical et le malade , en confiance, en transparence, mais chacun à sa place ...


Daniel

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Message non lu par Lisette » jeu. 21 juin 2007, 11:11 pm

Bonjour Francine, Alexandra, Daniel et les autres,

Pour ce qui est des rapports détaillés des prises de sang ou de l'écho, j'en ai eu deux que je devais apporter à mon spécialiste mais depuis 2004, je n'ai aucun rapport. Le spécialiste me dit que c'est stable, qu'urso fait son travail.

Je dois avouer qu'un matin, je me suis levée en me disant je fais confiance sinon je ne sais plus que faire et j'ai suivi ce que disait mon spécialiste et mon médecin familial.

Là avec tous ces renseignements, je me réveille tout comme toi Francine.

J'ai passé en revue toutes mes notes et je connais les grandes lignes.
Ce que je n'ai pas et ne sais pas c'est les résultats de mes analyses....

Merci d'être-là pour communiquer! Ne serait-ce que pour dire nos différences, nos interrogations, nos trouvailles, nos liens....

Lisette :P

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Message non lu par Francine » ven. 22 juin 2007, 12:31 am

Chers Lisette et Daniel,

C'est aussi dans cet esprit que je vois les choses, Lisette.

Ma généraliste me demande de passer un échographie (contrôle d'un kiste sur un ovaire). Étant maintenant renseignée par les membres d'Albi que la plupart d'entre elles ont un échographie annuel du foie, je me permettrai de suggérer à mon gastro de bien vouloir faire un échographie plus élargi qui servira aux deux médecins et aux deux causes.

Lorsque je l'ai proposé à ma généraliste, elle a trouvé l'idée pratique. Je ne crois pas dicter leur profession à mes médecins mais plutôt discuter de possibilités avec eux. Je ne suis pas du style passive, plutôt pratique, ils me connaissent.

Un autre exemple: j'ai souffert de diverticulites il y a 4 ans, 20 jours d'hospitalisation branchée à des antibiotiques sans manger. Si on m'avait dit que les antibiotiques affaiblissaient la flore intestinale, j'aurais demandé quoi faire pour éviter ce désagrément. Après avoir perdue 22 livres sur 112, j'ai discuté avec mon spécialite de la possibilité de prendre des bactéries lactiques, curieux il a trouvé que ça aiderait sûrement, en effet ça aide beaucoup. Je suis d'accord avec le fait qu'on ne doive pas prendre de médicaments de tout genre sans l'approbation du médecin. Mais, par expérience, je sais aussi qu'on ne doit pas tout prendre ce qu'un médecin peut suggérer. Je ne prendrai plus jamais de médicament important sans le faire vérifier par un spécialiste, le pharmarcien.

Je pense qu'il est de notre devoir d'en connaître un minimum car qui connaît mieux son corps que soi-même. Je ne peux demeurer passive à attendre qu'un médecin super débordé de travail pense à certains détails qui sont bien loin de son esprit et de ses priorités. Mon cas en est un bien léger par rapport à certains de ses autres cas. Rassurez-vous, je ne blâme personne, le système est ainsi fait, du moins au Québec.

De là, mon intérêt de vous lire, de me renseigner, de questionner, de consulter et finalement de faire la part des choses.

Trop souvent jusqu'à maintenant, de petits détails, que je n'osais pas partager, auraient rendus les choses tellement plus faciles.

Voilà, c'est une humble opinion, la mienne.

Amicalement,

Francine

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